mercredi 13 avril 2016

Le mystère et l'angoisse : la problématique

En classe de philosophie, on attend de tout élève qui choisit la dissertation qu'il trouve une problématique et qu'il construise un développement reposant sur celle-ci. Mais, cette exigence suscite une angoisse terrible, parce que la plupart des élèves n'arrivent tout simplement pas à savoir ce que l'on attend d'eux, et le nom "problématique" évoque quelque chose de totalement mystérieux, quasiment fantomatique, quelque chose qui ne serait pas tout à fait la question posée par le sujet, mais qui ne serait pas non plus quelque chose de différent. La problématique est, semble-t-il, un vrai fantôme : pas tout à fait là, mais pas vraiment ailleurs non plus. Je voudrais donc donner indirectement quelques conseils aux chasseurs de fantômes débutants, et plus directement réfléchir à la nature d'une problématique, qui exige que l'on comprenne ce qu'est un problème théorique.

Tout d'abord, il faut un peu mieux comprendre la différence entre les questions et les problématiques. Certaines questions exigent une problématique pour être résolues, mais d'autres n'en exigent aucune. Une question empirique n'exige pas de problématique, parce qu'on peut y répondre par simple observation, ou bien par expérimentation. Si on me demande s'il pleut, je regarde par la fenêtre et je réponds. Si on me demande le pourcentage de la population française sous le seuil de pauvreté, je mets en place un protocole expérimental (qui utilisera probablement des échantillons et des statistiques), puis je réponds. J'ai pris ici deux exemples situés aux extrêmes des questions empiriques : une très simple qui peut être résolue par observation directe, une très compliquée qui mobilise pas mal d'outils scientifiques et mathématiques. Mais dans ces deux cas, il n'y a pas de problématique. Il suffit juste d'aller obtenir l'information désirée.
Une question empirique est donc une question qui porte sur une connaissance que nous n'avons pas nécessairement, que nous ne pouvons pas obtenir par simple réflexion, et qui exige de nous une forme d'enquête pour l'acquérir. Répondre quelque chose à une question empirique, c'est apprendre quelque chose à quelqu'un qui ne connaissait pas la réponse (sauf dans le cas où la personne qui posait la question le faisait afin de tester notre niveau de connaissance).
Ensuite, il faut préciser qu'une question empirique n'est résoluble que parce que les concepts ont une signification bien fixée, non susceptible de varier, et ne sont pas sujets à polémiques. Je peux mesurer le pourcentage de la population française sous le seuil de pauvreté seulement si tout le monde est d'accord sur le manière de fixer ce seuil (par exemple, pour le seuil de pauvreté relatif, on utilise en France le fait d'avoir un revenu mensuel inférieur de 60% au revenu médian). Une fois la définition du seuil de pauvreté fixée, la mesure devient une question empirique. Par contre, si tout le monde se bat pour savoir comment fixer ce seuil, alors l'enquête empirique n'est pas utile, et les débats, eux, ne sont pas vraiment de nature empirique.   

On peut maintenant faire un pas dans la bonne direction. Il y a des problématiques derrière les questions chaque fois que le sens des mots est en jeu. Si je dois savoir ce qu'est la pauvreté avant de répondre, alors je tiens une problématique. Mais ce n'est pas encore tout à fait cela. Car il existe pléthore de mots qui ont besoin d'être définis précisément, qui doivent donc faire l'objet d'une convention explicite, mais qui pourtant ne soulèvent aucun problème philosophique. Par exemple, tous les termes de couleur font l'objet d'une définition extrêmement rigoureuse chez les teinturiers. Un jaune paille, un rose corail, un blanc cassé, un bordeaux, etc. sont des nuances qui doivent être fixées de manière très précise, et qui, évidemment, conditionnent tout jugement empirique sur la couleur de tel ou tel objet. Pourtant, là encore, bien qu'il faille des conventions extrêmement rigoureuses sur la manière de nommer chaque nuance, cela ne suffit pas à poser des problèmes philosophiques. Certes, ceux-ci ne sont jamais très loin. Par exemple, on pourrait se demander si les couleurs sont objectives ou subjectives, si nous ressentons la même chose quand nous voyons la même couleur, s'il y a des qualia, des vécus subjectifs des qualités visuelles, etc. Mais tous ces problèmes philosophiques, même s'ils sont proches, ne sont jamais nécessaires pour résoudre des questions de teinturiers tels que : "cet objet est-il rose fuschia ou rose corail?".
De manière générale, quand les problèmes de définitions de mots ne sont que des problèmes sur les choix de conventions, il n'y a aucune problématique. Une convention n'est utile que dans la mesure où tous les hommes utilisent la même, et une convention n'est jamais bonne ou mauvaise en soi. Donc, nous avons à nous mettre d'accord, et respecter nos conventions, mais il n'y a pas d'intérêt à discuter de la valeur de nos conventions, si ce n'est pour des raisons pragmatiques. Par raisons pragmatiques, il faut entendre la facilité d'usage : autant éviter d'adopter des conventions, si elles sont trop compliquées à utiliser, ou nous font commettre régulièrement des fautes. Pour donner un exemple de discussion pragmatique sur les conventions, on pourrait prendre l'exemple des chiffres romains et arabes. Les chiffres arabes sont préférables parce qu'ils permettent d'exprimer un nombre infini de nombres avec seulement dix signes, et surtout parce que le zéro est un redoutable moyen pour faire des calculs rapidement, simplifier des fractions, etc. Mais il n'y a pas d'enjeu théorique, et le choix du système de notation n'implique pas, par lui-même, de révision de nos notions de nombre.
En résumé, même si les questions philosophiques sont proches des questions de la forme "Qu'est-ce que...?", il ne suffit pas qu'une question ait cette forme pour être philosophique, car bon nombre de ces questions peuvent être résolues simplement en nous mettant d'accord sur une convention.

On peut encore aller plus loin pour indiquer ce que n'est pas une problématique. Notamment, ce n'est pas la tentative d'obtenir la définition d'un concept à partir de ses usages. Comme le dit Kant, dans la Critique de la faculté de juger, il n'y a que deux types de jugements :
1) les jugements déterminants : un concept étant donné, on se demande si tel ou tel objet tombe sous ce concept.
2) les jugements réfléchissants : un ensemble d'objets étant donné, on se demande quelles caractéristiques ils ont en commun, caractéristiques qui indiquent le contenu du concept.
Il est évident que les jugements déterminants sont ce que j'ai appelé des affirmations empiriques, en réponse aux questions empiriques. Par contre, on pourrait être tenté de tenir les jugements réfléchissants pour des jugements philosophiques. En effet, fixer le contenu d'un concept n'est pas une question conventionnelle, puisque nous sommes limités par nos exemples et ne pouvons pas faire n'importe quoi. Et fixer le contenu d'un concept n'est pas non plus une question empirique, puisqu'elle ne se résout pas par l'observation, mais par la réflexion à partir de connaissances empiriques.
Pour bien expliquer cela, il faut rappeler la différence entre un concept, et un ensemble d'objets. Un ensemble d'objet n'est rien de plus que ce qui est dit, à savoir un regroupement abstrait (je veux dire, regroupement par la pensée, et non pas un regroupement spatial) d'objets. Un concept, lui, est un critère d'appartenance à ce regroupement, ou, autrement dit, une règle de reconnaissance des objets comme étant bien de la sorte en question. En ayant un concept, on dispose d'une règle permettant de distinguer les objets appartenant à l'ensemble, et ceux qui n'y appartiennent. On dispose donc aussi d'une règle permettant de faire la distinction pour tous les cas possibles, et pas seulement pour les cas réels. Or, cette considération des possibles est une opération intellectuelle et non pas empirique. Il n'existe aucune enquête empirique sur les possibles, évidemment, dans la mesure où la plupart des possibles sont des contrefactuels. Alors que l'enquête porte sur le réel et pas sur le contrefactuel, par définition. J'en conclus donc que les jugements réfléchissants viennent de l'esprit pur réfléchissant sur des données dont il dispose déjà, à la différence des jugements déterminants qui ne peuvent être prononcés qu'au moyen d'une enquête empirique.
Ce type d'exercice intellectuel est-il philosophique? La réponse est loin d'être évidente, mais il ne me semble pas. Cet exercice consiste à considérer des possibles, et à les faire varier, jusqu'à trouver ce qui est nécessaire, et ce qui est contingent, et ainsi, à définir le concept au moyen de ce qui est nécessaire. Par exemple, on veut définir le concept de voiture : on peut en faire varier la couleur, la forme, la taille, le système de propulsion, mais pas le nombre des roues, ni la présence d'un moteur, ni le fait de disposer de places à l'intérieur pour que des humains s'y installent, etc. On a ainsi, par ce petit jeu mental, défini la voiture;
Mais ce qui fait que la définition des voitures n'est pas philosophique, c'est l'absence de problème théorique. Nous ne rencontrons aucune contradiction, aucun conflit entre définitions, aucun problème théorique. En définissant la voiture, nous allons inévitablement tomber sur des bords flous (par exemple, un véhicule à trois roues est-il vraiment une voiture?) mais pas sur un problème théorique. Les bords flous sont rendus précis, si besoin est, par des conventions. A nous de décider arbitrairement de nommer voitures les véhicules à trois roues, ou de les appeler tricycles à moteurs. Cela ne change rien, ne suscite aucun embarras.

Je résume brièvement la discussion. Les problématiques ne sont pas :
1) des questions empiriques
2) des questions relatives au choix des conventions linguistiques
3) des questions relatives à la délimitation des concepts
Ces trois réponses possibles sont toutes insatisfaisantes car elles ne font pas la moindre place à l'idée qu'il puisse y avoir un problème théorique. C'est maintenant aux problèmes théoriques que je souhaite me consacrer.


Quand on veut expliquer de la manière la plus simple possible la manière de formuler un problème théorique, on le fait généralement de la manière suivante : on part d'abord d'une affirmation tenue pour évidente, et qui répond à la question posée, puis, on montre qu'une seconde affirmation, qui s'oppose directement à la première, semble pourtant tout aussi valable. La problématique naîtrait donc d'un paradoxe, de deux affirmations contradictoires et pourtant vraisemblables.
Cette manière de présenter les choses n'est pas parfaite. Un élève malicieux ou idiot pourrait respecter cette consigne tout en étant totalement à côté de la plaque. Par exemple, sur le sujet "Les lois sont-elle une limite à la liberté?", un élève pourrait répondre : "Les lois sont bien des limites à la liberté puisqu'elles empêchent les gens de faire ce qu'ils veulent, pourtant, en réalité, il n'y a pas de limite, car en étant très fort, on peut désobéir aux lois sans se faire prendre". Dans la forme, l'élève a suivi la consigne, mais il ne fait pas du tout ressortir de problème théorique. Il s'est au fond contenté d'aligner deux propositions vaguement empiriques et contradictoires, mais n'a pas du tout vu la difficulté dans le concept de liberté.
Il faut donc présenter les choses d'une autre manière, mais sans pour autant exclure totalement l'idée qu'un problème théorique soit une sorte de paradoxe. Ce qui ne va pas dans la remarque de cet élève imaginaire, c'est qu'il présente deux cas différents, un premier dans lequel on est faible et soumis aux lois, et un second dans lequel on est suffisamment fort pour ne pas être entravé par les lois. Il n'a donc pas vraiment mis le doigt sur une contradiction, mais seulement sur deux cas différents. Pour qu'il y ait véritablement contradiction, il faudrait parler de la même chose, et montrer qu'on pourrait le voir de deux manières différentes. Ces deux manières ne seront donc pas deux cas, mais deux conceptions différentes de la liberté. En l'occurrence, ici, on peut proposer la problématique suivante : "Si être libre, c'est pouvoir faire ce que l'on veut sans entrave ni sanction, alors les lois sont bien des limites à la liberté, puisque la désobéissance aux lois entraîne punitions et enfermement ; mais si être libre, c'est avoir partout et toujours la capacité de faire ses propres choix sans être déterminé par autre chose que nous-mêmes, alors les lois ne sont pas du tout des limites à la liberté, mais simplement des paramètres que nos choix prennent en compte."
On voit ici qu'il ne s'agit pas de cas empiriques, ni d'ailleurs de contrefactuels. Car il se pourrait qu'aucun contrefactuel ne puisse nous dire si la liberté est plutôt la capacité de faire tout ce qu'on veut, ou la capacité de choisir. Ce n'est pas une question d'exemples. Car même en ayant une liste consensuelle d'exemples de personnes libres, la question reste entière. Résoudre un tel problème suppose de donner des arguments, c'est-à-dire des affirmations aussi générales que les affirmations qu'il s'agit de discuter. Et par générales, il ne s'agit pas d'affirmations empiriques quantifiées par un quantificateur universel (de type "tous les F sont des G") il s'agit d'affirmations qui portent sur les concepts eux-mêmes, donc d'affirmations d'un niveau sémantique supérieur (de type "être F, c'est être G"). D'un point de vue logique, cette montée sémantique signifie le passage à un langage de second ordre (comme il y a une logique de second ordre) . D'un point de vue épistémique, cela signifie que nous cessons de parler empiriquement des individus, et que nous parlons théoriquement des concepts. Car notre accès cognitif aux individus n'a plus rien à voir avec notre accès cognitif aux concepts. Autant les discours sur les individus sont empiriques, autant les discours sur les concepts sont théoriques.

Mais ceci est loin de résoudre tous les mystères. Car pourquoi y a-t-il parfois besoin de poser des thèses et des objections au sujet des concepts? Pourquoi y aurait-il des affirmations vraies et d'autres fausses au sujet des concepts, et pas simplement des définitions plus ou moins commodes? Dans la première partie de ce post, j'ai montré que certaines discussions ont pour objet de délimiter les concepts, et que ces discussions visent à trouver la convention la plus pratique. C'est le cas pour l'exemple de la voiture.  Mais aucun philosophe n'accepterait qu'on fixe conventionnellement une définition pour la liberté, pour la justice, ou pour la science, définition qui aurait pour seule qualité d'être très respectueuse des usages et facile à utiliser. Les philosophes veulent une définition vraie, qui passe toutes les critiques que l'on fait habituellement à ces notions. Mais qu'est-ce qui autorise à penser qu'il y a du vrai et du faux en matière de concepts, et pas seulement en matière de description empirique? Je ne le sais pas.
Evidemment, pas mal de problèmes conceptuels sont liés à des problèmes pratiques ou moraux. Quand on se demande si la justice consiste à suivre les lois de son pays ou bien à réaliser un idéal, on pose à la fois un problème théorique et un problème qui aura des conséquences sur nos choix de vie (en l'occurrence, faut-il être conservateur, progressiste, partisan de la désobéissance civile, etc.). Mais ce n'est pas le cas de tous les problèmes conceptuels. Déterminer si la connaissance est une croyance vraie et justifiée ou bien un dévoilement de l'être n'a pas d'enjeu pratique. Déterminer si le mental est une substance ou bien l'entéléchie d'un corps vivant humain n'a pas non plus d'enjeu pratique. Déterminer si les mathématiques sont une boîte à outils pour les sciences empiriques ou bien la description d'un monde d'idéalités mathématiques n'a pas non plus d'enjeu pratique. Pourtant, toutes ces questions sont éminemment philosophiques.
Je ne suis pas sûr d'avoir une réponse à cette énigme de l'existence de problèmes théoriques. Tout ce que je peux proposer, c'est une reformulation du même mystère. Les problèmes théoriques sont un cas particulier des problèmes pragmatiques (c'est-à-dire relatifs à l'usage que nous faisons des concepts). Parmi les valeurs pragmatiques, la valeur fondamentale est la facilité d'usage. Un concept n'est acceptable que si nous humains pouvons l'utiliser sans mobiliser une énergie intellectuelle considérable. Mais il existe une autre valeur pragmatique : la cohérence. Les concepts, en effet, ne sont jamais tout seuls. Ils se présentent en système, chacun ayant des liens avec beaucoup d'autres (ces liens étant tissés selon les définitions des concepts). Les philosophes sont une catégorie de personnes soucieuses de ce que les concepts qu'ils utilisent ne se contredisent pas. Même si, dans la vie ordinaire, cette contradiction n'est pas gênante, dans l'activité théorique, cette contradiction est gênante. Ainsi, même si nous ne nous trompons jamais pour distinguer les hommes libres et ceux qui ne le sont pas, nous voulons savoir si la liberté repose sur la puissance d'agir, ou sur la capacité de choisir. Même si nous savons que tous les hommes ont un esprit, nous voulons savoir si cet esprit est un objet en plus du corps, ou plutôt une certaine opération qui résulte de l'activité physiologique du corps. Nous utilisons de nombreux concepts, et nous ne voulons pas que ce que l'on peut dire d'eux soit contradictoire.
Evidemment, dire que les concepts peuvent se contredire n'explique pas pourquoi il peut y avoir du vrai et du faux en matière de concept, car cela revient exactement au même. Et d'ailleurs, on ne comprend pas bien non plus pourquoi les concepts pourraient se contredire alors que les concepts ne sont justement pas des propositions, qui, seules, peuvent avoir des valeurs de vérité. Bien sûr, on dira qu'on fait des propositions au sujet des concepts, et que ce sont ces propositions qui peuvent être vraies ou fausses, et pas les concepts eux-mêmes. Mais cette précision étant faite, le mystère reste entier : comment pourrait-on faire des propositions vraies ou fausses au sujet des concepts? S'il s'agissait seulement de décrire l'usage des concepts, cela n'aurait rien de mystérieux. Mais puisqu'il s'agit non pas de décrire les usages, mais de les prescrire, on se demande bien comment il pourrait y avoir le moindre sens à parler de vérité ou de fausseté en ces matières.
Et pour redoubler encore le mystère, il faut rappeler que certains concepts ne semblent pas créer de contradiction. Il n'y a pas de problématique sur les voitures, ni sur la marche, ni sur le tir à l'arc, ni sur les séries télévisées, ni sur plein d'autres notions qui font l'objet de livres à la mode et qui ne contiennent rien de plus que des descriptions empiriques, au mieux informées et intelligentes, mais sans le moindre gramme de philosophie.  Donc, pourquoi y a-t-il des problèmes philosophiques plutôt que rien? C'est un mystère.


Il me semble que je peux répondre à la question de départ. Une problématique est un problème qui porte sur des concepts plutôt que sur des faits ou des individus. Et il y a des problèmes qui portent sur les concepts dès lors que des affirmations au sujet de ces concepts en contredisent d'autres. La philosophie est donc une discussion qui se situe sur un niveau sémantique de second ordre. Elle ne parle pas des faits, mais de la manière dont on qualifie les faits. Et la philosophie est une activité normative : elle ne décrit pas la manière dont on qualifie les faits, mais cherche à prescrire la manière dont on doit les qualifier.
Ce qui par contre reste aporétique, c'est la question de savoir pourquoi certaines affirmations au sujet des concepts mènent à des contradictions, alors que d'autres ne mènent à aucune contradiction, et sont de pures affaire de conventions plus ou moins commodes. L'existence de la philosophie reste un mystère.

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